isolation
Elle va de pair avec le mode de chauffage afin d’obtenir les gains énergétiques escomptés.
Toute bonne isolation commence par l’analyse de l’enveloppe du bâtiment et se poursuit sur une étude hygro-thermique des parois.
Le dimensionnement et le choix des matériaux se feront en fonction de la performance thermique visée et du caractère écologique donné au chantier (approvisionnement local, recyclage possible, et traitement des déchets).
Les avantages de passer par un bureau d’étude sont de réfléchir ensemble à une stratégie d’isolation, de garantir un certain niveau de résultat, et d’avoir des conseils sur le séquencement des travaux.
L’objectif est tout simplement de bien isoler pour être mieux chez soi.
Les leviers à actionner pour un meilleur confort :
Agir sur le ressenti
Il faut limiter les infiltrations d’air parasites car elles constituent une source d’inconfort et augmentent la facture de chauffage. Elles peuvent aussi remettre en cause l’utilité des travaux d’isolation, ainsi que le bon fonctionnement de la ventilation. Conseil : il est intéressant également de jouer sur l’Effusivité des matériaux (caractéristique responsable de la sensation de paroi froide) afin de compenser une température d’air légèrement basse.
Agir sur la ventilation
L’air d’un logement contient de la vapeur d’eau provenant de ses occupants et de leurs activités (prendre une douche, faire la cuisine). Il est important d’évacuer cette humidité hors du logement, en associant à l’isolation une ventilation efficace. Celle-ci peut être passive (ouverture régulière des fenêtres) ou active dans le cas d’une VMC (ventilation mécanique contrôlée). La VMC est un facteur clé de la qualité de l’air d’un logement, mais c’est aussi un organe vital des maisons passives car elle transporte l’air chaud dans toutes les pièces.
Lutter contre la condensation
Le but est d’empêcher la vapeur d’eau produite à l’intérieur du logement de pénétrer dans la paroi, tout en veillant aussi à évacuer l’humidité présente côté extérieur (en raison de la pluie ou des remontées capillaires). En effet, la vapeur d’eau qui traverse une paroi de l’intérieur vers l’extérieur, aura tendance à se refroidir progressivement jusqu’à se condenser au milieu de celle-ci, provoquant la dégradation de l’isolant. Conseil : les murs extérieurs doivent aussi être « perspirants », autrement dit perméables à la vapeur d’eau.
Eliminer les ponts thermiques
Il s’agit de traiter tous les points de la construction où la barrière isolante est rompue : • aux jonctions entre la toiture et les murs. • entre les murs et les menuiseries. • entre le plancher et les murs. • à la jonction du balcon et du mur. • au niveau des montants des ossatures, des chevrons, des points de fixation. Conseil : une solution efficace consiste à envelopper le bâtiment d’une isolation thermique par l’extérieur (ITE). Ce procédé, bien qu’onéreux, est pertinent en neuf comme en rénovation. Pour cette dernière, il faudra veiller à calfeutrer et à habiller les anciens dormants des fenêtres.